Engagé dans une démarche de développement durable, nous cherchons à toujours limiter notre impact sur l’environnement dans les décisions que nous prenons pour le camping. Nous fonctionnons au « bon sens » en nous posant beaucoup de questions à chacune de nos grandes décisions. Il est cependant intéressant de confronter nos « intuitions » à la réalité. En 2023 nous avons demandé à profiter d’un accompagnement proposé par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et nous avons eu la chance de voir notre dossier de candidature retenu.
Accompagné par Quentin, du cabinet spécialisé eCO2 initiative, nous avons mené une étude pour mesurer l’impact carbone du restaurant du camping. Plus précisément, nous avons analysé l’impact des évolutions de notre carte depuis la reprise de notre camping en 2018.
Pourquoi le choix du restaurant ? Parce que l’alimentation est un secteur très impactant pour le bilan carbone, il partage la plus haute marche du podium avec le secteur du transport.
En 2022, l’empreinte carbone par personne est estimée à environ 10 tonnes CO2e (équivalent) dont 2,5 t en lien avec l’alimentation. On ne va pas s’arrêter de manger mais on peut tout de même avoir un impact en consommant de façon raisonnée : local, bio, végétarien.
GES: Gaz à Effet de Serre
Les changements faits ont permis de gagner 0.4 T CO2e ce qui est considérable pour un petit établissement comme le nôtre.
Les principales sources de gain se trouvent dans la chaîne logistique avec la bascule vers des produits locaux ainsi que dans la réduction des conditionnements des produits achetés.
A noter qu’une partie des bénéfices offerts par des modes de production plus durables (agriculture biologique, raisonnée ou autre) sont difficilement valorisables dans une analyse mono-critère comme celle-ci, comme par exemple la gestion de l’eau ou des intrants phytosanitaires dans les pratiques agricoles. La bascule vers des produits BIO n’est donc pas vraiment mise en valeur dans cette analyse.
Connaissant mieux les critères qui impactent le bilan carbone de notre restaurant, nous allons continuer la transformation de notre carte. Nous allons également rendre plus visibles l’impact carbone de chaque plat de notre carte. De cette façon, les clients du restaurant pourront choisir leur menu de façon plus responsable.
Les mesures d’impact sont très complexes, il faut prendre en compte énormément de paramètres pour que le résultat fasse sens. Nous n’aurions pas pu le faire tous seuls, merci à Quentin de nous avoir accompagné dans cette démarche.
